Biodiversité
L’activité agricole façonne nos paysages et influe sur l’ensemble des espèces qui y vivent. La biodiversité est une problématique complexe à prendre en compte car des pratiques favorables à certaines espèces seront défavorables à d’autres. Un point est certain : la diversité dans les paysages, les systèmes de cultures, les assolements et les pratiques agricoles est favorable à la biodiversité.
La lutte biologique par conservation
Parfois présentée comme faisant partie des méthodes relevant du biocontrôle, la lutte biologique par conservation consiste à favoriser le développement des auxiliaires de cultures par des modifications de l’environnement des cultures ou des pratiques.
Les aménagements fleuris en viticulture
L’aménagement des pourtours de parcelles fait partie des méthodes de lutte biologique par conservation. En viticulture, ces aménagements, et notamment la mise en place de bandes fleuries, remplissent des objectifs esthétiques et environnementaux. En effet, les bandes fleuries sont des réservoirs de biodiversité qui peuvent héberger des auxiliaires de cultures : les prédateurs naturels des ravageurs de cultures.
Agrifaune
Le programme Agrifaune vise à contribuer au développement de pratiques agricoles qui concilient économie, agronomie, environnement et faune sauvage. Il est développé au niveau national et décliné dans chaque région en proposant aux agriculteurs d’adapter leurs pratiques, outils, exploitation à la préservation de la faune sauvage.
La gestion des bords de champs
2 ha, c’est en moyenne la surface de bords de champs d’une exploitation céréalière de 120 ha en région Centre. La gestion des bords de champs est plus compliquée qu’il n’y parait sur une exploitation car tous les bords de champs ne se valent pas. En fonction du type de bordure de champs, la gestion devra être différente afin d’empêcher le développement d’adventices dans les parcelles agricoles et d’optimiser la fonction du couvert pour la biodiversité.
Les jachères mellifères SIE
Les jachères mellifères sont des jachères ensemencées avec des plantes favorables aux pollinisateurs. Depuis 2018, les jachères mellifères peuvent être comptées dans les Surfaces d’Intérêts Ecologiques (SIE) lors de la déclaration PAC avec l’équivalence 1 m² de jachère mellifère = 1.5 m² de SIE.